Chaque année le réchauffement climatique presse un peu plus les ressources en eau françaises durant l’été, et plusieurs métropoles régionales ainsi que de nombreuses communes sont aujourd’hui menacées de restritions d’approvisionnement voire de coupure pendant plusieurs mois. Cependant 20 à 50% de la ressource en eau potable est gaspillée dans les fuites du réseau de distribution ! Ce projet a pour but de développer des technologies et des méthodes de modélisation qui, couplées entre elles, permettront une meilleure identification des fuites sur les réseaux de distribution d’eau. Alliant le développement d’un capteur de pression haute-fréquence optique, le développement de nouveaux outils de modélisation des transitoires rapides et quasi-stationnaires et des tests expérimentaux sur réseau hydraulique, le projet a pour but de développer des technologies et méthodes utiles dans leur domaine, mais aussi de démontrer la preuve de concept qu'elles améliorent fortement la détection des fuites sur un pilote expérimental. Le faible coût du capteur développé au regard de l’état de l’art (hydrophones acoustiques) et l’efficacité des méthodes numériques de transitoires rapides permettent d’envisager une scalabilité de mise en oeuvre à grande échelle de l’approche envisagée. Un partenaire industriel (VEOLIA) accompagnant le projet aidera à guider/partager les enjeux applicatifs pertinents des méthodes et technologies développées. Le projet rassemble trois partenaires académiques chacun leader dans sa spécialité : le LAAS pour la mechatronique, l’IMFT pour la modélisation des transitoires rapides et l’INRAE pour son expertise sur la modélisation et l’étude des réseaux d’eau.

• LAAS-CNRS Institut National Polytechnique Toulouse
• ETTIS Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
• IMFT Institut National Polytechnique Toulouse

Depuis le 1er janvier 2025, deux personnes, dont le responsable pour INRAE des WP 3 et 9, ont rejoint le laboratoire I2M.